samedi 31 mars 2012
vendredi 30 mars 2012
jeudi 29 mars 2012
SORCELLERIE
Soit un crapaud châtré, dont vous prenez le foie,
Otez-lui la cervelle et la langue à la fois. Réduisez le mélange dans un chaudron d’étain. Cassez quelques fémurs de chauve-souris d’étable, Et mêlez les débris à la soupe qui déteint. L’odeur doit être forte, mais pas épouvantable. La mixture doit sécher en deux ou trois quarts d’heure, Et devenir craquante en attirant les mouches. Râpez des araignées, avec beaucoup d’ardeur. Il faut enfin le sang d'un gros chien noir qui louche, Et grâce à cette potion, envolées, vos rondeurs! |
mercredi 28 mars 2012
mardi 27 mars 2012
lundi 26 mars 2012
dimanche 25 mars 2012
samedi 24 mars 2012
ARMES 12
A la fillette vietcong brûlée par le napalm,
Rendons ici hommage… Mais, non, rien n'a changé.
Même si les incendiaires n'ont pas reçu de palmes,
En masse, on continue à produire du danger,
Sans penser aux enfants, crevés en étouffant…
Avec de quoi tuer, exploser sa famille,
Regardez ce butor qui voudrait un docteur !
Mille chars sont arrivés, avec leurs belles chenilles,
Et le bouseux déplore qu'il n'ait pas un tracteur !
Sous ces viles lattitudes, où est la gratitude ?
Rendons ici hommage… Mais, non, rien n'a changé.
Même si les incendiaires n'ont pas reçu de palmes,
En masse, on continue à produire du danger,
Sans penser aux enfants, crevés en étouffant…
Avec de quoi tuer, exploser sa famille,
Regardez ce butor qui voudrait un docteur !
Mille chars sont arrivés, avec leurs belles chenilles,
Et le bouseux déplore qu'il n'ait pas un tracteur !
Sous ces viles lattitudes, où est la gratitude ?
vendredi 23 mars 2012
jeudi 22 mars 2012
mercredi 21 mars 2012
ARMES
Alors qu'un foldingo devient juge et bourreau,
Ravi de tuer enfants, parents ou militaires,
Mille voix en concert s'élèvent sur la Terre
Et c'est pour déplorer… Qu'il remette au fourreau,
Son engin meurtrier et son goût pour “trier” !
A cette noire folie, pourtant si habituelle,
Répondons autrement qu'avec nos seuls mouchoirs,
Mettons sur pied un plan, que la folie des duels
Et des bonnes boucheries, qui vont bien nous échoir,
Soient rendues difficiles par l'absence de “missiles” !
Avec le doigt de Dieu, dans un objet qui tue,
Regardez tous les fous qui font les faits divers !
Maîtrisant leur joujou, ils possèdent l'univers,
En jugeant, condamnant, dans leurs esprits obtus,
Sans guère laisser de chance à leurs cibles qui pensent…
Ravi de tuer enfants, parents ou militaires,
Mille voix en concert s'élèvent sur la Terre
Et c'est pour déplorer… Qu'il remette au fourreau,
Son engin meurtrier et son goût pour “trier” !
A cette noire folie, pourtant si habituelle,
Répondons autrement qu'avec nos seuls mouchoirs,
Mettons sur pied un plan, que la folie des duels
Et des bonnes boucheries, qui vont bien nous échoir,
Soient rendues difficiles par l'absence de “missiles” !
Avec le doigt de Dieu, dans un objet qui tue,
Regardez tous les fous qui font les faits divers !
Maîtrisant leur joujou, ils possèdent l'univers,
En jugeant, condamnant, dans leurs esprits obtus,
Sans guère laisser de chance à leurs cibles qui pensent…
mardi 20 mars 2012
lundi 19 mars 2012
dimanche 18 mars 2012
samedi 17 mars 2012
vendredi 16 mars 2012
jeudi 15 mars 2012
PROSTITUTION
Peut-être si ta fille te disait "Je suis pute",
Reviendrais-tu un peu sur tes goûts trop faciles ?
Ou si ta mère, ta sœur, après quelque dispute,
Se voyaient obligées, par un destin hostile,
Toutes les deux, de lever la cuisse et puis la fesse ?
Il serait moins tranché ton jugement spécieux...
Tu te demanderais dans quel monde on professe
Un mépris pour l'humain, alors que dans les cieux,
Tout est censé prêter une valeur à la vie ?
Il est beau l'univers où l'argent toujours bruisse,
Ouvrant les portes aux uns et pour d'autres les cuisses,
Nourries par leurs organes toujours plus asservis...
Reviendrais-tu un peu sur tes goûts trop faciles ?
Ou si ta mère, ta sœur, après quelque dispute,
Se voyaient obligées, par un destin hostile,
Toutes les deux, de lever la cuisse et puis la fesse ?
Il serait moins tranché ton jugement spécieux...
Tu te demanderais dans quel monde on professe
Un mépris pour l'humain, alors que dans les cieux,
Tout est censé prêter une valeur à la vie ?
Il est beau l'univers où l'argent toujours bruisse,
Ouvrant les portes aux uns et pour d'autres les cuisses,
Nourries par leurs organes toujours plus asservis...
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mardi 13 mars 2012
lundi 12 mars 2012
CORPS
Cesium et nicotine, alcools, sucré, salé,
On lui fait absorber tout et même si ça pue,
Rien que pour le plaisir de goûter, d’avaler,
Pour la joie de s’emplir, de se sentir repu…
Souffre-douleur de l’âme, et en plus on te blâme !
dimanche 11 mars 2012
JE
Je suis con… tant de moi, que de l’autre, en dedans,
Et l’Inconscient rigole, caché derrière mes dents !
Et l’Inconscient rigole, caché derrière mes dents !
TABAGISME
Tu peux toujours tousser, tu vas mourir quand même…
Avec l’assentiment du bon gouvernement,
Beaucoup d’argent se gagne et c’est ce que l'on aime.
Allons, on peut tout dire : eh bien, personne ne ment :
Gentiment, sur les boîtes, c’est marqué “Fumer tue”.
Il n’est rien de plus clair, sauf si l’on est obtu.
Silence, donc, dans les rangs des légions cancéreuses !
Mords-toi les doigts jaunis de tes mœurs onéreuses,
Et ferme ton clapet pour reposer en paix !
vendredi 9 mars 2012
Bonjour, voici mon blog, et moi, c’est Beck Versor,
Et ce nom m’est venu comme le premier vers sort,
Courant devant les autres, qui coulent hors de mon bec,
Kilomètres de mots, serrés comme des Ouzbeks,
Venus du fond des steppes de mes neurones hagards…
En mauvais éléments, ils cherchent la bagarre,
Rétifs à tout dressage, exprimant leurs dégoûts,
Sans craindre d’offenser les nobles rats d’égout.
Offrez à pupille des vers point trop polis,
Répandant leurs humeurs sur l’écran en folie…
Et ce nom m’est venu comme le premier vers sort,
Courant devant les autres, qui coulent hors de mon bec,
Kilomètres de mots, serrés comme des Ouzbeks,
Venus du fond des steppes de mes neurones hagards…
En mauvais éléments, ils cherchent la bagarre,
Rétifs à tout dressage, exprimant leurs dégoûts,
Sans craindre d’offenser les nobles rats d’égout.
Offrez à pupille des vers point trop polis,
Répandant leurs humeurs sur l’écran en folie…
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